mercredi 22 décembre 2010

Comment peut-on changer sa vie?

Certains vont chez un psy, choisissent son obédience, et go! On est parti pour plusieurs années.
D'autres s'adressent à un marabout, à une voyante, ou autres extra-lucides.
Dans les deux cas, on s'en remet à une autre personne, on lui délègue sa confiance, ses pouvoirs, et la plupart du temps on lui laisse son argent.

Pour ma part, ce ne sont pas ces voies que j'ai choisies.
Quelqu'un m'a rendu l'immense service de me parler un jour de la visualisation créatrice, et c'est ce que j'aimerais partager avec vous.

De quoi s'agit-il?
Il s'agit, très rapidement dit, de rêver sa vie, ou du moins l'un des aspects de sa vie, de l'habiter le plus complètement possible en pensée. 

Comment est-ce que ça marche?
D'aucuns diront qu'il s'agit de croyances. Je ne le pense pas un seul instant.
Pour moi, il s'agit en fait d'un gros travail personnel.
Il s'agit de:
1- cerner le plus précisément son / ses désirs. 
Suivant de quoi il s'agit, rien que cet aspect des choses peut prendre plusieurs mois… Mais c'est une étape nécessaire et probablement la plus importante. Elle est même parfois suffisante à elle toute seule pour changer le cours de sa vie!
Ensuite, lorsque ce travail de dégrossisage est fait, on peut commencer à habiter pleinement son désir. 

2- habiter chacun de ses désirs le plus intensément possible.
Cela produit un effet simple: cela tend à rapprocher, par le fait d'habiter son désir le plus intensément possible, et de la manière la plus réaliste possible, le moi idéal et l'image du moi. 
J'explique: lorsqu'on est insatisfait de sa vie, on a souvent une image assez déplorable de soi, encore renforcée par le sentiment d'incapacité à réaliser ses désirs profonds. Mais simultanément, le but qu'on voudrait atteindre est démesurément élevé, quasiment inatteignable, ce qui renforce bien sûr le sentiment d'incapacité et l'image négative de soi… La boucle est bouclée et on reste enfermé dans l'insatisfaction.

Lorsque les étapes précédentes ont été explorées à fond, lorsqu'on ne s'est pas leurré sur ses propres désirs, eh bien, place nette est faite pour que ce que vous avez rêvé se réalise. 
Ce n'est pas de la magie: c'est tout simple. 
A force d'habiter pleinement son désir, d'en rêver les moindres contours, il nous est devenu familier. Il a remplacé l'image négative qu'on pouvait avoir de soi. Mais plus encore: c'est comme si chacun des pores de notre peau respirait ce désir, qui nous est devenu légitime et naturel. Et tout en nous, même à notre insu, parle de ce que nous nous sommes vu vivre. Même au niveau non-verbal, nous l'exprimons, ce qui nous fait rencontrer les personnes idoines pour le réaliser, comme si nous étions une pièce de puzzle qui présente clairement son contour, permettant aux pièces de puzzle complémentaires de se présenter sans erreur. 
Mieux encore, nous sommes justes dans nos propos, convaincants sans effort. 
Sans nous en rendre compte, nous sommes tellement en accord avec nous-mêmes que nous sommes capables de déployer des montagnes d'énergie pour œuvrer dans le sens de notre désir, sans que cela nous coûte beaucoup: c'est autant de plaisir et de satisfaction, d'aller dans le sens de ce désir, de nous sentir nous en rapprocher.

Bien sûr, à ce tableau idyllique, il faut bien ajouter quelques bémols. 
Nous allons bien entendu rencontrer quelques blocages, sinon, comment se serait-il fait que nous ne le vivions pas depuis toujours, ce désir?
Il va falloir encore travailler un peu. 
Mais la force de notre désir, que nous avons libérée en le précisant et en l'habitant, va nous aider à en venir à bout sans découragement.
Les blocages, il va falloir apprendre à les reconnaître, les accepter, voir qu'ils font partie d'un schéma mental ancien, qu'ils ne sont plus d'actualité, les laisser se dénouer…

Un beau jour, on se rend compte qu'on est exactement en train de vivre ce qu'on avait rêvé: c'est difficile à croire, tellement à cette heure-ci cela nous paraît naturel…

Pour ma part, c'est ce que j'ai vécu à maintes reprises, et à maints niveaux.
Il ne faut pas oublier de remarquer cela, et de se remercier soi-même et tout ce qui nous a permis d'arriver exactement là où l'on souhaitait aller…

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