mercredi 1 août 2012

J'ai des angoisses, que faire?

Ces jours, sans aucune raison apparente, j'ai été prise de violentes angoisses qui me serraient la gorge.
  • Premier réflexe: envie de trouver une solution pour que ça disparaisse, tout de suite! 
  • Deuxième réflexe, si le premier ne donne pas satisfaction immédiatement, oublier l'angoisse: ne plus la sentir (à l'aide de calmants, ou en se coupant simplement de ses sensations). Attention: cette "solution" bien que relativement confortable a un inconvénient majeur: la source de l'angoisse n'a pas pour autant disparu, et votre corps risque de se manifester beaucoup plus bruyamment sous forme d'actes manqués ou de maladies psycho-somatiques. 
Et si la solution n'était pas dans la disparition immédiate des symptômes?
Est-il possible de faire quelque chose de cette angoisse?
Aurait-elle par hasard quelque chose à nous dire?

Laissez-moi vous emmener là dans le monde de son langage. 
D'abord, fermez les yeux, détendez-vous, inspirez et expirez lentement, profondément. C'est important, car l'angoisse pousse à couper la respiration – comme si cela pouvait la faire partir…

Sentez bien les muscles et les parties du corps en action dans l'angoisse. Pour moi, ce sont les muscles de la gorge. Pour vous, ce sera peut-être les muscles du ventre, ou de l'estomac, des sensations de sueurs froides, de la tachycardie. Dans tous les cas, sûrement une sensation d'oppression. 
Sentez bien ces signes, chacun. 
Puis demandez-leur: "Muscles, que me dites-vous en vous raidissant comme cela?" Ecoutez-les bien. Eventuellement, prenez note de ce qu'ils vous disent. Supportez les symptômes de l'angoisse jusqu'à la toute fin de l'exercice.

Il y aura certainement de la peur, certainement des blocages. Vous pouvez traiter la peur comme mentionné dans l'exercice de traitement de la peur. Vous pouvez travailler sur vos blocages en faisant un tour sur cet article pour les libérer.
Un autre moyen assez efficace à propos des angoisses est également de rééquilibrer vos chakras (lien externe en anglais: j'en ferai une traduction un de ces jours…).

Mais la source de l'angoisse, à mon sens, n'est pas la peur: c'est le désir.

L'angoisse est un composé de désir et de peur. 
Il ne suffit pas de traiter la peur, mais aussi d'écouter le désir qui vous semble inaccessible, et qui a engendré cette peur pour en quelque sorte justifier son non-assouvissement.



Commencez donc par repérer vos peurs, puis essayez de trouver quel était le désir à l'origine de la peur: l'opposé de cette peur. A nouveau, prenez-en éventuellement note.
Puis, repérez le plus important de ces désirs, ou s'il fait trop peur, le plus accessible de ceux qui vous paraissent importants, et pratiquez la visualisation créatrice pour vous visualiser avec ce désir assouvi. 

En supplément à cet exercice, remerciez vos angoisses de ce qu'elles ont pu vous permettre de mettre à jour vos désirs… ce qui n'est pas rien! C'est tout bonnement le premier pas pour pouvoir les réaliser…

mercredi 13 juin 2012

Où mettre le cap? Un exercice pour construire sa carte de vie

Qu'est-ce qui est le plus important pour vous? Lorsque rien ne va, que reste-t-il?

Un jour où j'étais particulièrement de travers, en colère et pleine de haine, de ressentiment et de frustration, j'ai tout à coup pensé: mais qu'est-ce que j'aime finalement? J'ai cherché, cherché ce qui, tout au fond de moi, me liait avec une quelconque notion d'amour, sous toutes ces couches de peur, de colère, d'angoisse, de tristesse, de blessures, de frustration, … 

Et tout à coup j'ai trouvé: le vivant. J'aime le vivant. J'avais retrouvé, sous toutes ces strates sombres, cette connexion fondamentale avec la vie. D'aucuns appellent ça l'Amour avec un grand A, la lumière, la Source… Appelez-le comme vous voulez, moi je l'appelle le vivant. Le vivant est partout, simplement. C'est ce vivant qui nous anime et qui anime toute chose. 

Cette expérience a teinté le restant de ma vie. Lorsque rien ne va, je me repose la même question. Je refais le chemin vers cette connexion avec le vivant. Et au cœur du plus sombre des moments, il est toujours là, le vivant, me montrant le chemin vers ce qui est vraiment important.

Au fil du temps, la recherche de cette connexion m'a servi de boussole de plus en plus fidèle, d'outil sûr me permettant de discriminer à chaque instant si ce que je vivais était sur le plan du "mort" ou sur le plan du "vivant".

Partant de là, j'ai imaginé un exercice dont le résultat s'avère assez intéressant.
Faites-le sans porter de jugement au fur et à mesure que vous le réalisez, et tentez d'être aussi honnête que possible avec vous-mêmes.
  • Prenez une petite pile de feuilles A4 ou un carnet, et faites deux colonnes (une feuille ne suffira sans doute pas…). 
  • En haut de la première colonne, écrivez: "Vivant". En haut de la deuxième, écrivez: "Mort". 
  • Dans chacune des colonnes, listez toutes les activités, les gestes, les actions, les interactions que vous avez tout au long de la journée, même les plus infimes, en les répartissant dans l'une ou l'autre des colonnes. 
    • Certaines activités vous paraîtront peut-être appartenir aux deux catégories: essayez de les scinder en deux, pour voir quel aspect de l'activité appartient au vivant et quel autre appartient au mort.
  • Gardez votre liste sous la main une bonne semaine (ou plus, ou moins, à votre guise), et continuez à répartir vos faits et gestes dans ces colonnes.
  • Ne la relisez pas avant la fin du laps de temps que vous vous êtes fixé, contentez-vous de la remplir.
A la fin de cette période de remplissage, toujours sans y porter aucun jugement regardez l'ensemble de votre liste.
  • Ce qui est dans la colonne "Mort", ne le jugez pas négativement. Considérez-le avec bienveillance, c'est simplement le phare de la conscience qui éclaire vos activités. Il y a fort à parier que vous aurez de plus en plus de mal à réaliser des activités que vous savez appartenir à la colonne "Mort" en toute conscience.
  • Dans la colonne "Vivant" en revanche, vous avez la liste de ce qui vous fait du bien, vous ressource, vous fait plaisir, vous connecte à vous-mêmes et à votre environnement humain et naturel…

Vous pouvez faire confiance à votre liste: la trame de ce que vous avez à vivre apparaît ainsi en toute clarté… 

Ensuite, eh bien… Comment passer à l'action?
  • Ne brusquez rien. Ce n'est sans doute pas par la volonté que vous arriverez à être plus en phase avec vos besoins. Le vivant n'a que faire de la volonté, dirigée par le mental, fidèle gardien de l'ego – et l'ego n'est pas connu pour servir les intérêts du vivant… au contraire: c'est lui contre tout le reste.
  • Habitez votre colonne "Vivant" de plus en plus pleinement, ressentez ce que vous font les activités de la colonne "Vivant", comment elles vous ressourcent, comment vous vous comportez avec les autres lorsque vous êtes empli de ce vivant.
  • Ne vous empêchez pas de pratiquer les activités de la colonne "Mort", mais regardez-les honnêtement. Ce n'est pas en faisant intervenir votre Surmoi pour vous taper sur les doigts que vous ressentirez vraiment la façon délétère dont elles agissent sur vous! Soyez bienveillant avec vous-mêmes, mais conscient de vos gestes, simplement: à n'en pas douter vous aurez du mal à continuer les activités de la colonne "Mort" en toute conscience – non pas parce que vous vous en empêcherez, mais parce que vous ressentirez pleinement leur impact sur votre vie.

Si malgré tout, quelque chose vous freine, vous pouvez réaliser cet exercice de libération de la peur, ou lire les articles en relation avec la peur.

mardi 22 mai 2012

Je suis exclu(e)…

C'est un drame, un rejet, un abandon: du moins est-ce notre première réaction. Un deuil, un arrachement, qui en rappelle beaucoup d'autres: la naissance, le sevrage, les premiers abandons…
Oui, c'est douloureux. Très douloureux.

Ressentez votre souffrance tout votre soûl, pleurez si vous pouvez, puis prenez du recul.
Le piège, c'est de rester bloqué dans cette douleur.

C'est tout simple: si la route vous est barrée – vers la femme ou l'homme de votre choix, vers le job que vous visiez, vers telle ou telle opportunité – c'est que cela n'était pas pour vous, ou que vous avez autre chose à apprendre de la vie.

Réfléchissez: quelle est votre vraie nature? Quels sont vos besoins profonds?

Vous tentiez de vous conformer au monde tel qu'on vous le présente, et on vous en refuse l'accès.
Ce n'est pas un problème en soi. Cela vous montre simplement un autre chemin.
Ce chemin, vous avez à le découvrir, c'est un chemin qui vous est plus personnel, qui vous correspond plus amplement, plus profondément.

Entrez en vous-mêmes, sincèrement.
La facilité, c'était de sauter sur l'occasion qui se présentait – mais vous étiez plusieurs, voire beaucoup, des milliers suivant ce que vous visiez. Bien sûr, ces offres stimulent la concurrence, mais aussi le conformisme. Il suffit que vous soyez déjà un peu proche de vous-mêmes pour ne plus être en mesure d'y correspondre… Et c'est bon signe!

Mais… cela suppose un peu plus de force que de juste tendre la main pour saisir une occasion.
Cela suppose aller au bout de votre vision du monde, au bout de vos besoins réels et profonds, les habiter pleinement (aidez-vous de la visualisation créatrice bien sûr…).

La force de réaliser vos objectifs est là, simplement: en habitant pleinement vos besoins essentiels, vous allez vous diriger naturellement et dans la joie vers ce qui vous convient, et de la manière la plus inattendue, vous recevrez ce qui vous correspond vraiment, sans effort, dans le bonheur sincère d'être en accord profond avec vous-mêmes.

Séchez vos larmes, oubliez votre rancœur, cessez de vouloir comme un petit enfant se croyant tout-puissant et laissez-vous porter par le flux de ce qui est fait pour vous: savourez-le…

C'est bien différent du vouloir qui est une demande projetée dans le futur et éternellement insatisfaite…

C'est une certitude confiante d'être dans le juste, dans l'équilibre, dans ce qui est bon pour vous. A chaque instant.


lundi 14 mai 2012

L'énergie du cœur

Vous connaissez bien sûr l'énergie particulière que l'on ressent dans le cœur lorsqu'on est amoureux: une énergie gigantesque, fabuleuse: vivante, virevoltante, scintillante… C'est agréable, n'est-ce pas?

Avez-vous déjà éprouvé cette qualité d'amour pour vous-mêmes, ou pour une partie spécifique de votre corps?
Souvent, nous sommes plutôt enclins à éprouver de la rancœur, de la haine, de la déception pour notre corps, certaines de ses particularités (notre peau, nos cheveux, yeux, mains, jambes, ventre, seins, fesses…), ou certains de ses dysfonctionnements (maladie par exemple).

Considérez justement l'un de ces points qui vous pose problème. Installez-vous confortablement, le dos droit mais détendu, ou alors couché sur le dos.


  • fermez les yeux et ressentez cette partie de votre corps;
  • lorsque vous ne la regardez pas ou ne la touchez pas, en quoi êtes-vous sûr qu'elle existe vraiment? Explorez-la mentalement;
  • ressentez la chaleur et les fourmillements qui se produisent alors dans cette partie de votre corps;
  • pensez à tout ce que cette partie de votre corps fait pour vous, au quotidien, depuis toujours; prenez du temps pour cela, faites une longue liste de ce qu'elle vous a fidèlement offert;
  • s'il s'agit de défauts supposés, ne sont-ils pas insignifiants en regard des services rendus? 
  • s'il s'agit d'une maladie, comprenez qu'elle vous parle: que vous dit-elle? Ecoutez-la, sincèrement, jusqu'au bout: elle vous parle de ses besoins profonds, de ce qu'il faut que vous changiez dans votre vie. C'est primordial de l'entendre: vous pouvez noter ce qu'elle vous dit.
  • ressentez la gratitude profonde que vous avez pour cette partie de votre corps de avoir permis tout ce que vous avez réalisé, vécu, ressenti grâce à elle;  
  • maintenant, rassemblez toutes les forces d'amour que vous avez en vous, et pensez à cette partie de votre corps d'une manière vraiment amoureuse; si elle est à portée, vous pouvez même l'embrasser, la caresser; parlez-lui, dites-lui votre amour;
  • dans le courant de la journée, continuez à penser à elle avec cette qualité d'amour.
Bien sûr, vous pouvez répéter cela autant de fois que nécessaire, et avec autant de parties de votre corps que nécessaire. 
Par la même occasion, essayez au quotidien de repérer quelles parties de votre corps vous avez tendance à négliger, oublier…

Lorsque vous aurez fait le tour des parties de votre corps qui posent problème, n'oubliez pas de faire la même chose pour votre corps entier, en vous promenant mentalement partout, et en ressentant le vivant partout, en aimant tout sur votre passage.

Pensez à vous offrir quelque chose pour célébrer l'amour que vous avez pour votre corps: un bain avec des chandelles, des fleurs, vous faire faire un massage… Toute chose qui lui fera vraiment du bien.


mercredi 14 mars 2012

Comment nos idées façonnent le monde

C'est tout simple. Bien que certains expliquent cela par des lois, comme celle d'attraction, il s'agit simplement de notre pouvoir de représentation mentale.
Le mieux est d'illustrer cela par des exemples.

Premier cas: 
Vous êtes très au courant de tout ce qui se passe sur la planète, vous regardez et écoutez ce que les médias diffusent, et face à l'ampleur du problème, vous êtes persuadé que le monde va mal, très très mal, que vous êtes totalement impuissant. Avec ce que vous voyez du monde et ce qui arrive aux gens autour de vous, vous êtes persuadé que votre situation est menacée (pollution, chômage, problèmes économiques, concurrence, situation sociale, etc.). 
Comment vous sentez-vous face à tout cela? Vous êtes, consciemment ou non, angoissé; vous avez peur. 

Comment agit-on lorsqu'on a peur? On se relie à notre mémoire, ce que l'on sait de notre passé ou du passé de l'humanité, et on le projette dans l'avenir. Que se passe-t-il lorsqu'on projette nos peurs les plus sombres dans l'avenir? Elles adviennent. Comment se fait-il qu'elles adviennent? Parce qu'on tolère de plus en plus de violence, d'injustice, d'inégalités, de malheur et j'en passe, puisque cela correspond au scénario qu'on a projeté inconsciemment. Parce qu'on se sent impuissant, parce qu'on reconnaît des signes qui nous confirment dans nos pensées, et l'ensemble de nos réactions à tous conduit à confirmer le scénario né de la projection de nos peurs.


Deuxième cas:
Vous prenez conscience de l'angoisse sous-jacente que génère chez vous ce torrent de mauvaises nouvelles. Vous regardez votre peur en face et vous l'acceptez. Vous traitez votre peur (voir cet exercice).

Après cela, vous n'avez plus de peur en vous: vous êtes libre. 
Cela veut dire que vous pouvez librement formuler en vous le monde dans lequel vous souhaitez vivre. Vous prenez conscience que cela correspond à des besoins fondamentalement humains, communs à tous ceux qui vous entourent: vivre en paix, en harmonie, dans le respect mutuel et le respect de ce qui vous entoure. 

Que se passe-t-il si vous êtes confiant, en prise avec vos besoins fondamentaux? Vous allez pas à pas refuser ce qui trouble leur réalisation. Vous allez reprendre votre pouvoir: celui de dire non à ce qui est néfaste, oui à ce qui est constructif. Vous allez imperceptiblement adapter vos comportements pour vous rapprocher de la satisfaction de ces besoins fondamentaux. Et vous allez tout simplement créer les conditions pour qu'ils le soient, en prenant des décisions qui vous rapprochent de la réalisation de ces besoins.


Imaginez un instant ce qui peut se passer au niveau collectif, si chacun d'entre nous se libère de la peur et se dirige d'un pas résolu vers un monde où les besoins fondamentaux sont comblés…

Cela ne tient qu'à chacun d'entre nous de le faire. Maintenant.

mardi 28 février 2012

Comment faire pour traiter la peur?

La peur paralyse, la peur arrête, et surtout, la peur construit ce qu'elle redoute le plus…

Pouvez-vous imaginer un monde sans peur? Comment serait-il?
Certainement bien différent de celui-ci…

Voilà une méthode efficace et salutaire pour la traiter.



Traiter la peur:
Prenez un papier, et le plus sincèrement possible, listez les toutes les peurs qui vous viennent à l'esprit. Gardez ce papier à portée de main quelque temps (un ou plusieurs jours), de façon à ce que vous puissiez noter au fur et à mesure toutes les peurs qui apparaissent.

Puis lorsque vous avez une bonne demi-heure devant vous, prenez ce papier près de vous et installez-vous confortablement, dans un endroit tranquille où vous ne risquez pas d'être dérangé.
Asseyez-vous le dos droit et fermez les yeux. Détendez-vous comme pour faire de la visualisation créatrice, en laissant vos tensions se dissoudre une à une en commençant par les pieds, jusqu'au sommet de la tête. En expirant, visualisez vos tensions qui s'écoulent par vos pieds, jusqu'à ce que vous soyez parfaitement détendu.
Inspirez et expirez lentement par le ventre, en vous détendant toujours plus à chaque expiration. 
Comptez de 10 à 1, en vous détendant encore à chaque expiration.

Maintenant, visualisez tout votre corps, et cherchez les endroits où se trouve la peur, repérez-les. 
Si vous n'arrivez pas à la trouver, lisez sur votre papier l'une des peurs que vous avez listée. 
Elle peut se manifester sous la forme d'un resserrement, d'un nœud, d'un souvenir, d'une pensée, d'un inconfort, d'angoisse, ou juste ce sentiment de peur.

Lorsque vous avez trouvé la peur dans votre corps, regardez-la sans la juger. Observez-la, retournez-la, regardez-la sous tous ses angles, sentez-la. Laissez-la simplement exister là, en vous. 
Il ne s'agit pas juste de la tolérer, mais de l'accueillir complètement, sincèrement, chaleureusement. Dites-lui: "Peur, tu es la bienvenue".
Laissez-la s'installer chez vous, en vous, laissez-la grandir, gonfler, prendre toute la place qu'elle souhaite. Continuez à l'accueillir pendant qu'elle grandit, grandit encore, qu'elle grandit autant qu'elle peut.
Laissez la être aussi grande qu'il est possible qu'elle soit.

Puis laissez-la s'exprimer à vous. Quoi qu'il arrive, ne jugez pas, n'analysez pas, n'intervenez pas, ne bloquez pas, laissez faire, laissez-la s'exprimer. Qu'il s'agisse de mots, d'images, de pensées, de souvenirs, accueillez-les sans juger. Si elle se transforme en une autre émotion ou change de place dans votre corps, acceptez et suivez ce changement.
Accueillez sincèrement, avec tout votre cœur, avec toute votre attention, ce qui s'exprime: "Pensée, image, mots, émotion, mémoire, tu es le bienvenu ici; peur, tu es la bienvenue." Ouvrez les bras s'il le faut, si cela vous aide à accueillir tout ce qui se présente.

Ensuite, quelque soit la forme qui se soit exprimée, étreignez-la, serrez-la dans vos bras, donnez-lui tout l'amour dont vous êtes capable, permettez lui d'être, comme elle est, toujours sans juger, aussi longtemps que possible, sans rien vouloir. Donnez, donnez seulement. Si cela vous aide, serrez-vous vous-même dans vos bras, très fort.
Continuez à l'étreindre et à lui donner tout votre amour, remerciez-la de ce qu'elle a fait pour vous, de vous avoir protégé à un moment de votre existence, de vous avoir accompagné si longtemps. Dites-lui "merci, merci peur". Ressentez-en de la gratitude.

Visualisez-la qui reçoit cet amour, et permettez que l'amour que vous donnez et la peur fusionnent; sentez votre émotion à ce moment: c'est très beau, c'est immense. 
Visualisez-la toujours fusionnant avec l'amour que vous lui donnez, et se sublimer à son contact, comme la neige qui s'évapore au soleil sans même fondre. Donnez de l'amour, remerciez jusqu'à la dernière miette de peur, jusqu'à ce qu'elle ait entièrement disparu au soleil. 

Tout en continuant à ressentir cet amour que vous avez apporté, respirez profondément, lentement. 
Remplissez avec cet amour tout l'espace où elle se trouvait, laissez-le infuser et se répandre à travers tout votre corps, et au-delà, aussi loin que possible.

Passez à nouveau votre corps en revue, pour voir s'il reste de la peur.
S'il en reste, refaites l'exercice maintenant.
S'il n'en reste pas, vous pouvez regarder votre liste et recommencer l'exercice si ces peurs ont encore un effet sur vous, ou le répéter plus tard.

Si vous arrêtez là, étirez-vous bien, ressentez la gratitude qu'il y a à avoir pu faire cette démarche.

Mais n'oubliez pas: refaites cet exercice aussi souvent que possible, pour voir s'il reste de la peur en vous. Et en tout cas, faites-le complètement dès que vous ressentez à nouveau de la peur, jusqu'à ce qu'elle ait totalement disparu de votre vie.



Cet exercice est librement interprété à partir de cet article

dimanche 19 février 2012

Relations

Si vous perdez des relations, pensez qu'elles sont à l'image de ce que vous étiez avant d'avoir changé. Lorsque vous muez, vous n'avez plus besoin de votre ancienne peau.

samedi 18 février 2012

Peur…

Quel que soit l'objet de votre plus grande peur, il n'a aucun pouvoir sur vous.
C'est la peur qui a du pouvoir.


dimanche 29 janvier 2012

Voir comme si c'était la toute première fois

Aiguiser notre sensibilité nous paraît inquiétant, parce que nous nous doutons que si nous devenons plus sensibles, nous risquons d'être plus sensibles à tout, sans savoir comment gérer cette sensibilité… C'est vrai, mais à quel prix?
Dans cette crainte, nous nous sommes rendus insensibles et nous vivons une vie éteinte, étouffée, nous tournons en rond dans un espace bien circonscrit et sécurisant, mais mort.

Or si nous laissons la sensibilité éclore, tout devient neuf, à chaque instant. Les choses les plus simples, les plus courantes, deviennent des expériences incroyables d'émerveillement.
Le jeu en vaut peut-être la chandelle…

Exercice:

Essayez de voir, sentir, ressentir les choses comme si c'était la toute première fois.
Laissez de côté vos pensées, vos conditionnements, et vous verrez que non seulement vous verrez les choses d'un œil nouveau, mais vous verrez de nouvelles choses! 
Voir les choses autrement est une affaire d'yeux, mais voir de nouvelles choses concerne le troisième œil, le chakra Ajna qui est alors activé (centre d'énergie situé au milieu du front qui contrôle l'éveil et l'intelligence). Vous aurez une vision nouvelle et une conscience élargie.

  • Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez vraiment regardé (ou écouté, goûté, senti, touché) quelque chose? Quand était-ce? 
  • Maintenant, continuez à faire ce que vous avez toujours fait, comme si c'était la première fois;
  • Arrêtez-vous à la première chose que vous rencontrez (par exemple une fleur);
  • Rassemblez toute votre conscience, et regardez à nouveau cette fleur; 
  • Prenez le temps: imbibez-vous de sa couleur, de la façon qu'elle a de refléter ou non la lumière, humez son parfum. Si elle ne sent rien, remarquez-le…
  • Touchez et sentez la texture des pétales, la sensation qu'ils vous procurent sur les doigts;
  • Observez la différence avec votre manière "habituelle" de voir une fleur: en avez-vous déjà vu ainsi avant? C'est l'ensemble des qualités de la fleur qui paraît avoir changé: elle paraît radieuse, plus colorée, si subtile… 
  • Vous vous en doutez, ce n'est pas la fleur qui a changé. C'est votre façon de la voir.

Lorsque notre manière de voir, d'écouter, de toucher, de sentir change, le monde change.
Lorsque nous sommes connectés avec ce qui nous entoure, réellement et totalement présents, c'est un monde nouveau qui s'ouvre à chaque instant.

Essayez de pratiquer cela le plus souvent possible. Ou plutôt: vivez cela dans votre cœur, et laissez la transformation se faire…


Librement traduit de "What is a beginner's Mind?" Nithyananda.org

dimanche 15 janvier 2012

Le bonheur est un mirage

Et si l'idée de bonheur était la source de tous nos malheurs?

C'est un peu une boutade, mais si nous y réfléchissons bien, nous avons tous une représentation du bonheur, plus ou moins consciente, plus ou moins formatée par le contexte culturel dans lequel nous vivons.
Soyons honnêtes: le bonheur, c'est… en général ce que nous n'avons pas.
Cela suppose donc en premier lieu: avoir. Ensuite, nous nous projetons dans l'avenir: lorsque nous aurons, nous serons (heureux).
Dans ce mode de fonctionnement, rien d'heureux ne peut exister dans le présent, et l'être lui-même ne peut se conjuguer qu'au futur, dépendant qu'il est de l'avoir lui-même imaginé au futur.

N'est-ce pas un fonctionnement propre à nous rendre malheureux?
Et si nous abandonnions purement et simplement l'idée de bonheur?

Bien différente est la joie. La joie est dans le présent. Elle est dans les petites et les grandes choses qui sont, déjà, là, maintenant.
Elle est vibration du vivant, devant ce avec quoi nous sommes en phase: nature, couleurs, relations, nourriture… Elle peut même être anticipée, dans l'idée de vivre quelque chose qui nous convienne encore mieux. Elle réfute par sa simple existence toute soumission au bonheur, conditionnel par nature.

Pensons-y. Plus on nous fait miroiter une idée, plus on s'en éloigne. Cela se vérifie partout.
Et si l'idée du bonheur était la chaîne la plus tenace, celle qui nous retient à ce système économique et social qui n'est pas fait pour la population, mais qui la parasite? Et si c'était cette idée qui nous forçait à à désirer consommer des choses dont nous n'avons nullement besoin, et du coup à travailler ou vouloir travailler, à accepter de gagner peu, désirer gagner plus, et comme nous désirons nous enrichir aussi pour assouvir cette idée de bonnheur, accepter la fuite des capitaux loin du bien commun, loin de l'économie réelle, la destruction de l'espace social réel, la destruction de l'environnement?
Pour faire court: et si l'idée de bonheur elle-même, dans son impossible réalisation, était la perte de notre pouvoir en tant que personnes, et notre soumission à une illusion collective?

Sous cet angle de vue, renoncer au bonheur pour être dans la joie, la joie de ce qui existe déjà, la joie de se tourner vers le meilleur,

est peut-être bien une idée révolutionnaire: une révolution tout en douceur, intérieure, point de bascule en chacun de nous vers un monde meilleur.


Lâchons l'idée du bonheur, place à la joie!
C'est mon souhait pour 2012: que cette année incarne cette r-évolution…