Quel que soit l'objet de votre plus grande peur, il n'a aucun pouvoir sur vous.
C'est la peur qui a du pouvoir.
Nous sommes nombreux à désirer vivre une vie plus satisfaisante, plus proche de nos rêves, en un mot plus heureuse! Notre vie est comme un matériau que l'on peut sculpter: ce blog a pour objectif d'apporter des clés pour créer notre vie au jour le jour, en accord avec nos désirs les plus chers.
samedi 18 février 2012
dimanche 29 janvier 2012
Voir comme si c'était la toute première fois
Aiguiser notre sensibilité nous paraît inquiétant, parce que nous nous doutons que si nous devenons plus sensibles, nous risquons d'être plus sensibles à tout, sans savoir comment gérer cette sensibilité… C'est vrai, mais à quel prix?
Dans cette crainte, nous nous sommes rendus insensibles et nous vivons une vie éteinte, étouffée, nous tournons en rond dans un espace bien circonscrit et sécurisant, mais mort.
Or si nous laissons la sensibilité éclore, tout devient neuf, à chaque instant. Les choses les plus simples, les plus courantes, deviennent des expériences incroyables d'émerveillement.
Le jeu en vaut peut-être la chandelle…
Exercice:
Lorsque notre manière de voir, d'écouter, de toucher, de sentir change, le monde change.
Lorsque nous sommes connectés avec ce qui nous entoure, réellement et totalement présents, c'est un monde nouveau qui s'ouvre à chaque instant.
Essayez de pratiquer cela le plus souvent possible. Ou plutôt: vivez cela dans votre cœur, et laissez la transformation se faire…
Librement traduit de "What is a beginner's Mind?" Nithyananda.org
Dans cette crainte, nous nous sommes rendus insensibles et nous vivons une vie éteinte, étouffée, nous tournons en rond dans un espace bien circonscrit et sécurisant, mais mort.
Or si nous laissons la sensibilité éclore, tout devient neuf, à chaque instant. Les choses les plus simples, les plus courantes, deviennent des expériences incroyables d'émerveillement.
Le jeu en vaut peut-être la chandelle…
Exercice:
Essayez de voir, sentir, ressentir les choses comme si c'était la toute première fois.
Laissez de côté vos pensées, vos conditionnements, et vous verrez que non seulement vous verrez les choses d'un œil nouveau, mais vous verrez de nouvelles choses!
Voir les choses autrement est une affaire d'yeux, mais voir de nouvelles choses concerne le troisième œil, le chakra Ajna qui est alors activé (centre d'énergie situé au milieu du front qui contrôle l'éveil et l'intelligence). Vous aurez une vision nouvelle et une conscience élargie.
- Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez vraiment regardé (ou écouté, goûté, senti, touché) quelque chose? Quand était-ce?
- Maintenant, continuez à faire ce que vous avez toujours fait, comme si c'était la première fois;
- Arrêtez-vous à la première chose que vous rencontrez (par exemple une fleur);
- Rassemblez toute votre conscience, et regardez à nouveau cette fleur;
- Prenez le temps: imbibez-vous de sa couleur, de la façon qu'elle a de refléter ou non la lumière, humez son parfum. Si elle ne sent rien, remarquez-le…
- Touchez et sentez la texture des pétales, la sensation qu'ils vous procurent sur les doigts;
- Observez la différence avec votre manière "habituelle" de voir une fleur: en avez-vous déjà vu ainsi avant? C'est l'ensemble des qualités de la fleur qui paraît avoir changé: elle paraît radieuse, plus colorée, si subtile…
- Vous vous en doutez, ce n'est pas la fleur qui a changé. C'est votre façon de la voir.
Lorsque notre manière de voir, d'écouter, de toucher, de sentir change, le monde change.
Lorsque nous sommes connectés avec ce qui nous entoure, réellement et totalement présents, c'est un monde nouveau qui s'ouvre à chaque instant.
Essayez de pratiquer cela le plus souvent possible. Ou plutôt: vivez cela dans votre cœur, et laissez la transformation se faire…
Librement traduit de "What is a beginner's Mind?" Nithyananda.org
dimanche 15 janvier 2012
Le bonheur est un mirage
Et si l'idée de bonheur était la source de tous nos malheurs?
C'est un peu une boutade, mais si nous y réfléchissons bien, nous avons tous une représentation du bonheur, plus ou moins consciente, plus ou moins formatée par le contexte culturel dans lequel nous vivons.
Soyons honnêtes: le bonheur, c'est… en général ce que nous n'avons pas.
Cela suppose donc en premier lieu: avoir. Ensuite, nous nous projetons dans l'avenir: lorsque nous aurons, nous serons (heureux).
Dans ce mode de fonctionnement, rien d'heureux ne peut exister dans le présent, et l'être lui-même ne peut se conjuguer qu'au futur, dépendant qu'il est de l'avoir lui-même imaginé au futur.
N'est-ce pas un fonctionnement propre à nous rendre malheureux?
Et si nous abandonnions purement et simplement l'idée de bonheur?
Bien différente est la joie. La joie est dans le présent. Elle est dans les petites et les grandes choses qui sont, déjà, là, maintenant.
Elle est vibration du vivant, devant ce avec quoi nous sommes en phase: nature, couleurs, relations, nourriture… Elle peut même être anticipée, dans l'idée de vivre quelque chose qui nous convienne encore mieux. Elle réfute par sa simple existence toute soumission au bonheur, conditionnel par nature.
Pensons-y. Plus on nous fait miroiter une idée, plus on s'en éloigne. Cela se vérifie partout.
Et si l'idée du bonheur était la chaîne la plus tenace, celle qui nous retient à ce système économique et social qui n'est pas fait pour la population, mais qui la parasite? Et si c'était cette idée qui nous forçait à à désirer consommer des choses dont nous n'avons nullement besoin, et du coup à travailler ou vouloir travailler, à accepter de gagner peu, désirer gagner plus, et comme nous désirons nous enrichir aussi pour assouvir cette idée de bonnheur, accepter la fuite des capitaux loin du bien commun, loin de l'économie réelle, la destruction de l'espace social réel, la destruction de l'environnement?
Pour faire court: et si l'idée de bonheur elle-même, dans son impossible réalisation, était la perte de notre pouvoir en tant que personnes, et notre soumission à une illusion collective?
Sous cet angle de vue, renoncer au bonheur pour être dans la joie, la joie de ce qui existe déjà, la joie de se tourner vers le meilleur,
est peut-être bien une idée révolutionnaire: une révolution tout en douceur, intérieure, point de bascule en chacun de nous vers un monde meilleur.
Lâchons l'idée du bonheur, place à la joie!
C'est mon souhait pour 2012: que cette année incarne cette r-évolution…
C'est un peu une boutade, mais si nous y réfléchissons bien, nous avons tous une représentation du bonheur, plus ou moins consciente, plus ou moins formatée par le contexte culturel dans lequel nous vivons.
Soyons honnêtes: le bonheur, c'est… en général ce que nous n'avons pas.
Cela suppose donc en premier lieu: avoir. Ensuite, nous nous projetons dans l'avenir: lorsque nous aurons, nous serons (heureux).
Dans ce mode de fonctionnement, rien d'heureux ne peut exister dans le présent, et l'être lui-même ne peut se conjuguer qu'au futur, dépendant qu'il est de l'avoir lui-même imaginé au futur.
N'est-ce pas un fonctionnement propre à nous rendre malheureux?
Et si nous abandonnions purement et simplement l'idée de bonheur?
Bien différente est la joie. La joie est dans le présent. Elle est dans les petites et les grandes choses qui sont, déjà, là, maintenant.
Elle est vibration du vivant, devant ce avec quoi nous sommes en phase: nature, couleurs, relations, nourriture… Elle peut même être anticipée, dans l'idée de vivre quelque chose qui nous convienne encore mieux. Elle réfute par sa simple existence toute soumission au bonheur, conditionnel par nature.
Pensons-y. Plus on nous fait miroiter une idée, plus on s'en éloigne. Cela se vérifie partout.
Et si l'idée du bonheur était la chaîne la plus tenace, celle qui nous retient à ce système économique et social qui n'est pas fait pour la population, mais qui la parasite? Et si c'était cette idée qui nous forçait à à désirer consommer des choses dont nous n'avons nullement besoin, et du coup à travailler ou vouloir travailler, à accepter de gagner peu, désirer gagner plus, et comme nous désirons nous enrichir aussi pour assouvir cette idée de bonnheur, accepter la fuite des capitaux loin du bien commun, loin de l'économie réelle, la destruction de l'espace social réel, la destruction de l'environnement?
Pour faire court: et si l'idée de bonheur elle-même, dans son impossible réalisation, était la perte de notre pouvoir en tant que personnes, et notre soumission à une illusion collective?
Sous cet angle de vue, renoncer au bonheur pour être dans la joie, la joie de ce qui existe déjà, la joie de se tourner vers le meilleur,
est peut-être bien une idée révolutionnaire: une révolution tout en douceur, intérieure, point de bascule en chacun de nous vers un monde meilleur.
Lâchons l'idée du bonheur, place à la joie!
C'est mon souhait pour 2012: que cette année incarne cette r-évolution…
mardi 8 novembre 2011
Se couler dans l'air du temps ou se bloquer
Il semble que beaucoup de gens soient extrêmement fatigués en ce moment, au point d'avoir de gros problèmes de concentration et d'attention; on pourra dire que c'est le temps, la lumière, le changement d'heure, etc.
De ce que je peux en observer, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un changement vibratoire - comme si la tonalité émise par le monde avait changé, demandant au corps d'adapter sa résonance.
Pour sortir de cet état, j'ai observé qu'il suffit de se connecter à soi le plus complètement possible, par la méditation ou toute autre technique de prise de conscience;
- lâcher la peur,
- se concentrer sur son corps, ses sensations,
- laisser s'éloigner le mental et son cortège bavard;
Puis prendre conscience sans jugement aucun (important!), en cercles concentriques de plus en plus grands,
- de son environnement humain, matériel,
- être totalement dans l'instant présent et intensément présent à ce qu'on fait.
Si vous pouvez faire cela, vous verrez certainement votre fatigue disparaître.
Vous vous sentirez alors comme aligné avec vous-même, votre environnement, hors de tout vouloir et de toute intention, en une sensation très douce, très chaude, en une sorte de communion avec tout ce qui nous entoure.
Essayez…
Si cela fonctionne pour vous comme pour moi, c'est comme un interrupteur on / off.
Mental = épuisement
Présence = énergie.
Instantanément.
Et vice-versa!
De l'intérêt de choisir la bonne posture…
De ce que je peux en observer, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un changement vibratoire - comme si la tonalité émise par le monde avait changé, demandant au corps d'adapter sa résonance.
Pour sortir de cet état, j'ai observé qu'il suffit de se connecter à soi le plus complètement possible, par la méditation ou toute autre technique de prise de conscience;
- lâcher la peur,
- se concentrer sur son corps, ses sensations,
- laisser s'éloigner le mental et son cortège bavard;
Puis prendre conscience sans jugement aucun (important!), en cercles concentriques de plus en plus grands,
- de son environnement humain, matériel,
- être totalement dans l'instant présent et intensément présent à ce qu'on fait.
Si vous pouvez faire cela, vous verrez certainement votre fatigue disparaître.
Vous vous sentirez alors comme aligné avec vous-même, votre environnement, hors de tout vouloir et de toute intention, en une sensation très douce, très chaude, en une sorte de communion avec tout ce qui nous entoure.
Essayez…
Si cela fonctionne pour vous comme pour moi, c'est comme un interrupteur on / off.
Mental = épuisement
Présence = énergie.
Instantanément.
Et vice-versa!
De l'intérêt de choisir la bonne posture…
lundi 15 août 2011
La dualité entre penseur et pensée
Voici un extrait de "Le livre de la méditation et de la vie", de Jiddu Krishnamurti.
Les chapitres du livre correspondent aux mois de l'année.
Voici le texte qui correspond à ce jour (15 août):
"Quand vous observez quelque chose – un arbre, votre femme, vos enfants, votre voisin, les étoiles au cœur de la nuit, la lumière jouant sur l'eau, l'oiseau dans le ciel ou quoi que ce soit d'autre – il y a toujours d'une part l'observateur, le censeur, le penseur, celui qui vit l'expérience, celui qui cherche, et de l'autre la chose qu'il observe ; l'observateur et l'objet observé ; le penseur et la pensée. Il y a donc toujours une division. C'est cette division qui constitue le temps. Cette division est l'essence même du conflit. Et quand il y a conflit, il y a contradiction. Il y a « l'observateur et l'observé » – c'est-à-dire qu'il y a une contradiction, une séparation. Et là où est la contradiction est aussi le conflit, chaque conflit faisant naître à son tour un besoin impérieux de dépasser le conflit, de le vaincre, de l'éviter, d'agir sur lui, et toute cette activité implique le temps... Tant qu'il y aura division, le temps continuera, et le temps, c'est la souffrance.
Tout homme qui veut comprendre la fin de la souffrance doit comprendre cela, doit le découvrir, doit aller au-delà de cette dualité entre le penseur et la pensée, entre le sujet et l'objet de l'expérience. Autrement dit, lorsqu'il y a division entre l'observateur et l'objet observé, le temps intervient, et la souffrance n'en finit donc jamais. Que faire, alors? Comprenez-vous la question? Je vois, présent en moi, l'observateur, toujours là à épier, juger, censurer, accepter, rejeter, discipliner, contrôler, modeler. Cet observateur, ce penseur, est le résultat de la pensée ; c'est une évidence. C'est la pensée qui vient en premier, pas l'observateur, le penseur. S'il n'y avait pas du tout de pensée, il n'y aurait pas d'observateur, pas de penseur, il n'y aurait qu'une attention parfaite, absolue.
Lorsque nous la percevons et que nous entrons en contact direct avec elle, l'observateur est ce qu'il observe. Il n'y a plus de différence entre l'observateur et la chose observée. C'est quand la peur est observée sans l'observateur que naît une action – qui n'est pas celle de l'observateur agissant sur la peur."
Les chapitres du livre correspondent aux mois de l'année.
Voici le texte qui correspond à ce jour (15 août):
"Quand vous observez quelque chose – un arbre, votre femme, vos enfants, votre voisin, les étoiles au cœur de la nuit, la lumière jouant sur l'eau, l'oiseau dans le ciel ou quoi que ce soit d'autre – il y a toujours d'une part l'observateur, le censeur, le penseur, celui qui vit l'expérience, celui qui cherche, et de l'autre la chose qu'il observe ; l'observateur et l'objet observé ; le penseur et la pensée. Il y a donc toujours une division. C'est cette division qui constitue le temps. Cette division est l'essence même du conflit. Et quand il y a conflit, il y a contradiction. Il y a « l'observateur et l'observé » – c'est-à-dire qu'il y a une contradiction, une séparation. Et là où est la contradiction est aussi le conflit, chaque conflit faisant naître à son tour un besoin impérieux de dépasser le conflit, de le vaincre, de l'éviter, d'agir sur lui, et toute cette activité implique le temps... Tant qu'il y aura division, le temps continuera, et le temps, c'est la souffrance.
Tout homme qui veut comprendre la fin de la souffrance doit comprendre cela, doit le découvrir, doit aller au-delà de cette dualité entre le penseur et la pensée, entre le sujet et l'objet de l'expérience. Autrement dit, lorsqu'il y a division entre l'observateur et l'objet observé, le temps intervient, et la souffrance n'en finit donc jamais. Que faire, alors? Comprenez-vous la question? Je vois, présent en moi, l'observateur, toujours là à épier, juger, censurer, accepter, rejeter, discipliner, contrôler, modeler. Cet observateur, ce penseur, est le résultat de la pensée ; c'est une évidence. C'est la pensée qui vient en premier, pas l'observateur, le penseur. S'il n'y avait pas du tout de pensée, il n'y aurait pas d'observateur, pas de penseur, il n'y aurait qu'une attention parfaite, absolue.
Lorsque nous la percevons et que nous entrons en contact direct avec elle, l'observateur est ce qu'il observe. Il n'y a plus de différence entre l'observateur et la chose observée. C'est quand la peur est observée sans l'observateur que naît une action – qui n'est pas celle de l'observateur agissant sur la peur."
dimanche 14 août 2011
Eloge de la vulnérabilité
J'aime sa façon de dire son ambivalence entre la tentation du contrôle et l'authenticité…
Pour les sous-titres français, menu déroulant en bas du lecteur.
Pour les sous-titres français, menu déroulant en bas du lecteur.
dimanche 10 avril 2011
Le vivant
L'important c'est d'être en contact constant avec le vivant.
Le vivant à l'intérieur de soi, le vivant autour de soi, le vivant dehors.
Que ferez-vous aujourd'hui pour être en contact avec le vivant?
Le vivant à l'intérieur de soi, le vivant autour de soi, le vivant dehors.
Que ferez-vous aujourd'hui pour être en contact avec le vivant?
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